Nom: Cerberius
Age: 29 ans
Sexe: Homme
Clan: Derhu
Histoire: Dès l'âge de 5 ans, Cerberius fut placé parmi les élus, et il perdit tout contact avec ses parents. Il n'en avait donc qu'un très vague souvenir, et, pour être franc, il n'était pas capable de replacer ni un visage, ni une voix. Et il s'en foutait éperdument. Il avait toujours eu une famille. Une famille dure certes, mais une famille quand même. Composée uniquement de personnes de son sexe. Les femmes étant trop faibles, et ne bénéficiant d'aucuns pouvoirs particuliers. Car pour être un élu, il fallait être différent. Il fallait être capable de prodiges. Il fallait détenir une force. Chaque élu avait un pouvoir différent. Lorsque Cerberius se fit escorter par les capes blanches à la citadelle aux milles tour, où habitait tous les élus, à l'âge de cinq ans, on le fit passé un test. Pour voir si son pouvoir avait réellement du potentiel. Comme le pouvoir n'était pas contrôlé de l'enfant, il fallait l'y pousser. Et Cerberius réussit, devant les yeux ébahis des capes blanches. En fait, il ne voyait rien d'autre que leurs yeux. Le bas de leur visage étant caché par la cape.
On lui donna un nouveau nom, Cerberius. Il ne se rappelait d'ailleurs plus de son nom d'origine. De nouveaux vêtements, gris. On lui expliqua que la couleur des vêtements allait en conséquence de ton grade, et que la cape ne venait que quand tu acquérait ton statut définitif. Durant les deux premières années de son apprentissage, on le battit. De plus en plus fort, de plus en plus violemment. On le plaçait ainsi dans des situations telles qu'il ne pouvait rien y faire, qu'endurer et subir. Pour nourrir en lui un sentiment d'impuissance, mêlé de haine et de dégoût. Envers lui-même, envers sa propre impuissance. Ce n'est qu'au bout de deux ans que tout s'arrêta enfin. Car il en avait décidé ainsi, et cette décision changea le cours de sa vie. Tandis que l'homme derrière lui reprenait son élan pour le frapper une ultime fois, Cerberius se retourna et déchaîna sur lui un champ de force tellement puissant que ce dernier percute le mur qui explosa sous le choc. Toute la citadelle en fut ébranlée. C'est à ce moment qu'il tua un homme pour la première fois. Il se retourna vers le deuxième homme qui se trouvait dans la pièce, toujours en retrait dans son coin, l'air serein. C'est à lui que Cerberius dit la phrase qui changea tout. " Je suis prêt." L'homme ne fit qu'hocher la tête et lui fit signe de le suivre.
On l'emmena dans une autre aile. Ses vêtements passèrent du gris au noir. On lui appris en premier les trois règles qui allaient diriger sa vie entière, et qui dirigeait les actions de tous les élus. Ne jamais mettre en danger un comparse; Ne jamais dévier de la quête qui t'es donnée; et la plus importante, Toujours servir les intérêts du clan plutôt que les tiens. On lui appris ensuite à n'être qu'une ombre parmi tant d'autres. À être invisible même sous le soleil de midi. À être indétectable, inodore. À ne faire aucun bruit, même sur un tas de feuilles séchées. Bien vite, il fut le meilleur. Indétectable même par les capes blanches. Il fut à se moment prit en charge par les capes bleues. On lui appris que les capes blanches n'étaient que les éclaireurs, les collecteurs d'informations. Ses vêtements changèrent encore une fois de couleur. Un bleu très pâle qui tranchait sur le bleu nuit des hommes. Il avait alors 12 ans. Il fit en 2 ans ce que les autres firent en 6. On lui appris à entendre et à percevoir un mouvement à des kilomètres de distance. À être agile comme un chat, et puissant telle une panthère. Quand il devint plus rapide que le guépard, et plus endurant qu'une gazelle, on le monta alors d'un autre cran.
Il passa du bleu au vert. Toujours plus pâle que les anciens. On lui appris que le rôle des capes bleues était de piéger. C'est avec les capes vertes qu'il se mit à contrôler son pouvoir. On lui appris à générer la puissance qui sommeillait en lui, et à la disperser dans tous ses membres. Il généra des champs de force atteignant une puissance incomparable. À 17 ans, il arrivait à réprimer tous les pouvoirs en se servant d'un champ de forces stable qu'il utilisait comme un bouclier. Quand il réussit à retourner le pouvoir de la plus puissante cape verte contre elle, il l'envoya aux capes rouges. C'est là que sa vrai vie commença.
Les capes rouges. On parlait d'eux avec respect et crainte. Ils étaient peu nombreux. Ils étaient l'élite. Juste en dessous du Père. Le plus puissant, le plus craint. Seulement les capes rouges avaient le droit de lui parler. Les autres n'ayant le droit que de l'apercevoir lors de la remise de leur cape. Devenir une cape rouge était l'aboutissement. La preuve que tu y était arrivé. Que tu étais parmi les plus puissants. Les capes rouges lui apprirent à tuer. C'étaient des assassins. On lui appris à ne ressentir aucune peur, aucun effroi, aucun doute, aucune pitié. On lui appris à réprimer le plus petit tremblement. On lui appris à devenir parfait. Ses coups, ses mouvements, ses pensées. Tout était affilé à la perfection. Puis arriva le jour fatidique. L'ultime test. Avant de recevoir sa cape des mains même du Père. On lui demanda d'aller tuer le fils unique du roi du clan ennemi. Cerberius était alors âgé de 21 ans. Il se rendit dans la chambre du roi ennemi, car il gardait le poupon près de lui. Des gardes avaient été placés partout, et, pourtant il réussit à passer. Rendu dans la chambre, il se remémora le visage de ses tuteurs quand la quête lui avait été confiée. La surprise générale. Jamais le dernier test n'avait été de cette envergure. Il se rendit au berceau. Un petit enfant, âgé d'à peine quelques mois, dormait paisiblement. Cerberius sortit la lame cachée sous sa manche, collée à son poignet. Quand il tendit la main, le poupon ouvrit les yeux. Des yeux d'un bleu limpide, qui auraient touché au plus profond de l'âme de quiconque. Même une cape rouge. Ce que Cerberius ne savait pas, c'est que ses supérieurs l,avait envoyé à une mort certaine. Le poupon avait un pouvoir. Il pouvait contrôler quiconque avec la seule force de son regard. La main de Cerberius fut stoppe en plein vol. Ne pouvant déloger son regard de celui de l'enfant, il restait paralysé. Cerberius savait qu'il ne pourrait tuer cet enfant silencieusement comme il l'aurait souhaité. Il généra alors en lui son champ de force, qui était déjà en partie paralysé. Et il essaya quelque chose qu'il n'avait jamais essayé. Il frappa l'esprit du poupon par vagues consécutives. Des champs de force, petits mais impossible à arrêter. Bientôt, l'enfant ne respira plus, et Cerberius put de nouveau bouger. Cet effort mental l'avait totalement épuisé. Mais il réussit ;a redevenir ombre parmi la nuit. Il revint, vivant, devant les regards encore plus étonnés de ceux qui savaient ce qu'il avait affronté. Le Père se tenait là, devant lui, et l'attendait, un sourire étincelant sur le visage. Deux mots, prononcés avec respect et fierté. "Mon fils." Tous les regards convergèrent. Le Père s'était choisis un successeur. Et c'était lui, Cerberius, qui allait prendre sa place. On lui remis sa cape rouge, ainsi que son bandeau. Son identité, à partir de maintenant, allait être cachée. Il sortit de la citadelle le lendemain, affublé de sa cape rouge. Tout le monde baissait les yeux en le voyant. Il escalada le plus haut bâtiment de la ville, et regarda. Il avait appris le matin même que les capes rouges étaient des guerriers, des assassins, mais aussi, des gardiens. Toute la ville était mise sous leur responsabilité. Un faux pas, et tout s'écroulait. Il avait la vie de tous ces citoyens dans la paume de sa main, et ils lui donnait sans aucun doute, sans aucune hésitation.
On lui confia des centaines de missions, il tua des milliers de personnes. Ses mains étaient rouges du sang de ceux qu'il avait tué. Et pourtant, il restait toujours aussi serein, aussi logique, aussi parfait. Quand le splash survint, il décida de mener ses pas à Derhu, car, bien que sans pitié, il restait un gardien.
Planète: Elle se nommait Ophélia. Divisée en plusieurs clans. Mais deux se distinguaient. Le premier par son nombre d'habitants, et le deuxième par ses élus. La ville de Cerberius se nommait Portiaz. Elle était petite, mais puissante et prospère. Tandis que le clan ennemi conquérait des territoires, son clan préférait vivre tranquillement dans ses frontières, indépendant. Sa planète était couverte de sable et de prairies verdoyantes. Il y faisait toujours chaud. Les jours étaient longs, et les nuits courtes. C'est la nuit que les élus s'animaient le plus. Ils sortaient des frontières pour pouvoir rivaliser entre eux et pouvoir étendre leur pouvoir sans faire peur à quiconque.
Caractère: Cerberius est plutôt d'humeur joyeuse. Même si il peut faire preuve d'un sérieux et d'une insensibilité implacable, il aime mieux être léger et savourer la vie à pleins poumons. Toujours prêt pour un combat amical aussi bien que prendre un verre avec un ami, il préfère toujours régler les problèmes dans la joie avant d'en passer aux mains. Par contre, il est très susceptible. Il peut passer de la joie à la colère la plus noire en une fraction de seconde. La perfection de ses mouvements de dépend pas de son humeur. Il reste toujours aussi précis.
Physique: Assez grand, effilé mais quand même robuste. Ses muscles sont plutôt fait pour la rapidité et la précision que pour la force. Il porte ses cheveux noirs longs, retenus par son bandeau. Ses yeux, d'un rouge profond, tranchent sur sa peau basanée par le soleil plombant de sa planète. Sa cape cache des lèvres rondes, invitantes, et une machoire bien découpée.
Pouvoirs: Il est capable de projeter un champ de forces et de le stabiliser pour s'en servir tel un bouclier, autant contre toute forme de magie que contre une arme. Il y a aussi ses capacités physiques et mentales énumérées tout au long de l'histoire ci-haut.
Petit plus: Ayant vécu avec des hommes pendant 21 ans, il est propice à se rapprocher le plus possible des femmes!